La perfection est souvent empisonée[pv]

Le soleil brillait doucement dans le ciel, les nuages étaient bleus ne laissant pas prévoir une quelconque averse dans les heures qui allaient suivre. Une légère brise de vent venait quelques fois balayer l’horizon, murmurant ainsi une douce mélodie à tout êtres vivants qui se trouvaient dans les environs. Une jument se trouvait d’ailleurs la, pas loin du tout, marchant sur un chemin tracé autrefois par les hommes. Une jument magnifiquement belle, sans défauts physiquement, sans mentir c’était réellement sa. De petite taille, elle avait hérité de tout chez les purs sangs arabes. Une fine silhouette gracieuse et aérienne, elle avait une encolure joliment faite et fine comme son corps svelte. Ses jambes étaient longues et on aurait cru qu’elles étaient fragiles, pourtant, celles-ci étaient robustes. Une tête sans défauts, elle avait de jolis yeux noirs, un front allongé et un museau parfait. Une crinière ondulée se balançait sur cette encolure fine et élégante, une queux longue et ravissante se balançait quelques fois sur ses flans. Cette jument n’était autre que Untouchable Beauty, cette jument pur sang arabe, parfaitement conçue et pourtant si déficiente mentalement ! Oui, méchante, arrogante, sarcastique souvent cruelle et solitaire c’était simplement une beauté empoisonnée. Pourtant, quand on la connaissait la belle pouvait se montrer douce et par moment souriante, mais pour cela, il fallait voir au delà de son mental si hargneux !

La belle marchait doucement sur le chemin, de son pas aérien, elle repensait à cette vie d’autre fois. Longtemps les hommes avaient essayés de la dressée, de faire d’elle une jument de selle mais ils n’avaient réussis à rien ! Ils avaient donc voulu faire d’elle une poulinière, pas de chance, les étalons n’osaient même pas approchés de peur qu’elle ne se mette en colère. Pourtant, elle était tombée amoureuse d’un étalon comme elle, mais il avait été vendu et elle c’était de nouveau retrouvée seule. Maintenant, une barrière freinait tout être qui voulait la comprendre, car elle en faisait perdre des têtes. Oui, si elle ne plaisait pas c’était vraiment et même extrêmement rare, mais quand on voyait sa mentalité la elle plaisait déjà moins. La belle sentait le vent venir caresser son encolure légère, elle se sentait poussée par la nature vers l’avant, fermant les yeux elle écoutait le vent. Elle aimait la solitude, elle se montrait sous son vrai jour quand elle était ainsi seule sans compagnie. Elle était loin de son troupeau mais elle n’en avait que faire, elle ne voulait pas de compagnie pour le moment même pas de son dominant ! Non, elle n’était pas du genre dragueuse et envoûtante, son charme agissait tout seul et elle, elle repoussait tout étalon qui approchait tros d’elle.

Tout en marchant, une odeur vient à ses naseaux, le vent lui apportait qu’elle n’était plus seule… Ses oreilles se baissèrent, elle ne voulait pas de compagnie et pourtant, elle allait droit dessus. Tans pis, elle ferait avec comme toujours, comme toujours cette compagnie ne sera pas longue car apparemment c’était un étalon. Il fera comme tout les autres, une fois qu’il comprendra se qu’elle était, il s’enfuira en courrant ne cherchant pas plus loin la conversation ! Comment lui en vouloir ! Elle marcha alors droit devant elle, elle vit une silhouette au loin, elle approchait

((

La prochaine fois que tu me dis que c'est cour, je t'étrangle !

))

Parce

que ça n'étais qu'un jour comme les autres, par ce que ce n'était qu'un jour qui se terminait. Parce qu'il faisait frais, parce que le vent sifflait. Parce qu'il faisait sombre, parce qu'on ne pouvait rien y voir. Parce qu'il n'était qu'une erreur, parce qu'il devait affronter les épreuves. Parce que la vie n'était que semée d'embûche, parce qu'il devait être plus doux qu'une peluche. Parce que la vie l'avait crée par inadvertance, parce qu'il ne devait pas oublier son enfance. Parce que tout le monde devait mourir, parce que se souvenir le faisait souffrir. Il ne sait pas quand, il ne sait pas non plus où. Pourquoi devait-il savoir où il allait ? Tout les chemins mène quelque part. Il était rare, cet étalon était un équidé rare. Il allait donc aussi faire parti des personnes a qui elle n'allait pas plaire. Lui, il faisait partie d'une infime tranche d'équidé qui n'avait aucun besoin de se cacher. même si il n'en avait pas le besoin, pour plaire ou éloigner quelconque personne, cela l'amusait. Ca l'amusait les double face comme lui. Et personne ne pourrait être pareil que lui, non, même pas une jument arrogante, froide et distante comme lui il pouvait être. Tout les chemins étaient semé d'embûche, étranger a chaque passages, différent a l'oeil de tous. Il était dans un sous bois, un sous bois sombre où seul quelques fin et doux rayons du soleil dominant le ciel azure pouvaient venir caresser sa robe clair et projeter son ombre fringante sur le sol. Il shottait dans de malheureux cailloux qui étaient semé sur son passage, il soulevait de la poussière, laissant un nuages brunâtre de cette affreuse chose qui le salissait envahir sa magnifique robe grisâtre, voir blanchâtre en été. On était en fin de journée, le soleil n'allait pas tarder a ce faire tout petit face a la lune qui elle dominait tout son alentour. Il était encore loin, il venait de débuter sur le chemin qu'il c'était déjà ébrouer pas mal de fois pour faire partir cette saleté de poussière de sa robe si parfaite. Lui, il semblait si doux, si gentil et si paisible. Il était trompeur, il était menteur et baratineur. Il marchait souplement dans de belle foulées aux quels il ne prêtait plus attention. Son sang lui le permettait, sa race lui le permettait ! Il marchait comme ça de nature et a force, arquée l'encolure et panachée sa queue étaient aussi deux habitudes comme si vous bayez dès que vous ouvrez les yeux. Il éternua, c'était une chose contre la quel il n'y pouvait rien. Il avait ça comme sorte de tic. Il éternuait souvent, il n'y pouvait rien, c'était naturel.

Ca

cadence s'accéléra, il passa dans une sorte de trot assez lent, trop rassemblé comme on dirait. Le fameux Sharp Diesel, si inconnu au yeux des gens, si perturbé intérieurement, si imprévisible et impulsif physiquement. Sharp continua dans son trot, l'encolure arquée presque a pouvoir se mordre le poitrail. Certaines branches de certains arbres penchait tellement a l'intérieur du sous bois qu'elles venaient se mettre en travers du chemin de l'étalon. D'un coup sec, rapide, silencieux, gracieux et imprévu, la tête de l'étalon se leva vers le haut, sa bouche entrouverte, le regard d'un gamin perdu, les yeux écarquiller devant son état d'enfant. Sa bouche happant un bout de la branche, ses dents emprisonnant les feuilles vertes qui revenaient après un dur et rude hiver. Son avant-main ce cala, elle se stoppa quand il avait déjà arracher un bout de l'arbre. Son arrière-main, elle, elle continua et finis par mettre l'étalon droit et face a l'arbre. La branche dans ses dents, ses membres arrêter ai carrée... Ca n'allait pas duré, après même pas quelque seconde, son corps tout entier fut secouer par un ébrouement qui fut assez bruyant. Il fit un demis tour sur les postérieur, effectuant une petite levade des antérieur. Il ce retrouvait a présent a nouveau sur le chemin où il était au départ, la branche happée dans sa bouche, les feuilles ce faisant arracher par sa puissante mâchoire. Quand plus une feuille fut sur la branche, l'étalon entrouvrit ses lèvre et la laissa tomber. Tombant devant lui, ses antérieurs l'écrasèrent comme toute chose ce trouvant sur le sol. Il se remis a marcher dans un pas lent mais actif. Son encolure était un rien détendu, un peut poussée vers l'avant. Elle se balançait au rythme de ses foulées, allant lentement, doucement de gauche a droite. C'est comme sa queue, celle ci ce balançait par moment de gauche a droite laissant ses crins lutés contre la légère brise qui traversait le coin. Laissant sa queue fouetter ses hanches quand quelque misérable insecte venait joué a chatouiller les flancs de l'animal. Les oreilles de l'équidé blanc était déjà plaquées, a la base enfuient dans sa crinière de soie raide.

La

légère brise qui venait faire bouger l'horizon dans ses rythmes irréguliers lui apporta l'odeur d'une autre présence. C'était visiblement une jument. L'étalon n'eut pas de réaction sachant cela, il ne fit que redresser doucement et lentement l'encolure. Il pouvait apercevoir une silhouette floue se mouvant dans son pas, a quelques mètres de lui même. Il ce dit que c'était comme ça, il allait la croiser, ils allaient tout deux continuer leur chemin et c'était finit. Sharp était a présent a la fin du sous-bois, il allait dévoilé sa robe clair au rayons doux du soleil qui allait caresser son corps et qui allait dessiner des reflets blanc sur sa croupe.

La différence peut parfois nous tuer ou alors nous rendre plus fort, oui et alors, elle, elle était différente en tout point de vue mais n’en était que plus forte. Elle se battait pour rester en vie, pour s’imposer parmi ces étalons qui étaient si souvent matcho et égoïste. Elle en avait vu draguer sa mère tellement de fois, elle c’était faite draguer tellement de fois elle aussi, ils avaient toujours la même façon de faire les choses. Elle aimait la différence, elle n’aimait pas la simplicité, elle voulait du piment dans sa vie c’était peut-être pour cela aussi qu’elle était si arrogante. Les apparences sont tellement trompeuses, regarder la, regarder les. L’étalon qui approchait avait l’air d’un ange avec ses airs de pur sang arabe, car il était de la même race qu’elle… Elle, était la beauté incarnée, si elle aurait eu la douceur ancrée en elle, elle aurait sûrement été parfaite. Mais leur caractère était bien différent de leur apparence… La jument noire approchait de l’étalon à l’autre bout du sentier, elle marchait de son pas réellement aérien, queux panaché par habitude et l’encolure très légèrement arquée ne quittant pas des yeux cet étalon grisâtre presque blanc. Il était beau comme étalon, elle ne pouvait le nier, ce blanc gris lui allait à merveille puis il avait la légèreté et la beauté des purs sang. Elle ne l’admirait pas, a quoi bon, elle n’en avait que faire des étalons. Pourtant, quelques choses l’intriguèrent, il avait l’air d’un ange mais au fond elle voulait savoir si c’était vraiment ce caractère qui se cachait en cet étalon inconnu. Elle marchait doucement sur le chemin de terre, la poussière se soulevait pour se déposer sur son dos et sa robe noire… On ne pouvait voir la saleté sur elle, le noir couvre toute chose sur son corps.

La belle marchait donc droit vers cet étalon inconnu, elle approchait tout doucement mais sûrement, elle approchait sans quitter des yeux cet étalon qui marchait sur le même sentier qu’elle. Le vent la poussait vers lui, pourtant, elle n’avait pas envie d’y aller mais dans un sens la curiosité était bien plus forte qu’autre chose. La belle noire arriva enfin face à cet étalon, lui barrant totalement le passage sans vraiment le faire exprès. Le soleil se coucherait bien vite à présent, laissant bientôt place aux étoiles et à la lune… La lune, cet astre qu’elle aimait plus que tout, cet astre lumineux à la beauté sans égale qui brillait de mille feu pour les éclairer et les faire rêver. Elle était donc la, devant l’étalon, l’empêchant d’avancer plus que sa… Elle ne le faisait pas exprès, mais elle avait plongé ses yeux dans les siens. Des yeux sans sentiments, aussi lisse que la mer gelée en hiver, qu’une paroi de roche et de cristal. La belle les yeux plongés dans ceux de l’étalon dit un simple

« Bonjours »

Sa voix était froide et arrogante, pourtant, un soupçon de mystère envahissait celle-ci depuis bien longtemps… Ce mystère grandissait en elle comme un ouragan qui commençait à se réveiller de plus en plus chaque jour, comme une tempête qui allait éclater sans crier gare et tuer de nombreuses personnes sans remords par la suite.

Certes

, la lune était le plus joli de tout les astres pouvant concurrencer la lune. Celle ci dominait tout; le ciel qui allait être foncé, le soleil qui voulait apporter joie au gens quand il tapait sur le sol, les étoiles qui accompagnait les nuages gris qui allaient essayer de cacher la luminosité de l'astre qui allait ce montrer entier ce soir. Il regardait le chemin devant lui, il apercevait la silhouette sombre au reflet cendre qui s'approchait de lui. Il continua de marcher, sans se soucier d'autre chose. Son encolure n'était plus détendue vers l'avant, il l'avait redresser, sa tête si angélique était portée fière et sans regret. Il n'avait plus d'expression sur le visage, ni le corps. Il était si neutre, si insensible. Il était bouffer. Cet étalon était bouffé de l'intérieur. Ses mirettes de charbon étaient elles aussi neutre, sans rien. Elles étaient vide, vide et froide. Son encolure portait sa tête fièrement, la laissant effectuer un mouvement de balancier. D'ailleurs, pourquoi l'encolure des chevaux se balançait de gauche a droite, uniquement au pas ? Encore une question. Il n'y a donc que ça dans ce monde ?! Il n'y a que des pourquoi qui freine la curiosité de chacun. On a donc des limites a toute les choses... L'étalon était a présent sortit du sous bois, il marchait sur le chemin de terre où le second équidé traçait elle aussi sa route. Elle était certes jolie dans son genre, mais pas du genre de Sharp. A vrai dire, aucune jument pouvait l'être, ce serrait impossible. Il aperçu la silhouette douce et svelte d'une jument, comme pratiquement toute. Il la voyait s'approcher, marcher dans son pas aérien. Lui, il marchait comme tout les chevaux présenter dans les concours d'allure. Comme il ne voulait pas saillir les juments dans l'ancien haras, il était utiliser pour les concours de jeune chevaux de son âge. Le soleil commençait a disparaître a chacune de ses foulées derrière les arbres qui dominait, la bas, au loin. L'étalon marchait a présent a découvert. Le soleil venait taper doucement contre sa robe, ses rayons commençaient a se faire rare, et les infimes qui réussissaient a allait heurter la robe blanchâtre de Sharp étaient a présent moins clair, ils étaient neutre eux aussi.

Finalement

, au bout de quelque seconde, il eut le chemin barré. Il eut la tête redressée quand il aperçu le corps de la jument noir dressé devant lui. Ils avaient pratiquement la même taille, lui un petit peut plus grand. Elle semblait même jeune, peut-être plus que lui, qui sait. Il la regarda, il la parcouru du regard. Ses yeux noir la détaillant de près. Il non plus semblait n'avoir aucune expression, mais ne semblait pas comme lui. Lui il était solitaire et ne pouvait pas appartenir a un troupeau. C'était pour cela qu'il voguait partout. Il errait seul par peur de devoir a nouveau souffrir. Il était seul, et cela pour pouvoir faire ce qu'il voulait. Libre, aucune loi, aucune dominant, aucun chef. Diesel, arrêter, a l'affût, redressé et fière. Sa silhouette fringante restait figée pour se demander ce qui ce passait. Peut-être était-ce pas fait exprès, mais ce qu'il la étonné c'est qu'elle lui adresse la parole. Il n'avait pas envie de parler, surtout pas avec une jument. Surtout que celle ci ne semblait pas dérangée. C'est ça qu'il préférait, les juments tarée dans le sens prête a tout. Elle lui dit un simple ' bonjour'. Elle avait une voix froide, ce ne lui donnait encore moi envie de répondre. Ses yeux se levèrent, fixant le ciel pour ensuite roulées sur le côté. Il croisa les antérieurs, ce décalant de la jument. Il la contourna. Le corps de l'étalon frôla celui de la jument. Elle ne semblait pas mériter que l'étalon la contourne entièrement. Il était silencieux et distant... Il ne voulait nullement discuter surtout qu'aujourd'hui, son humeur n'était pas au top.

» La perfection intouchable.[pv]